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Des monts et des vaux attendent à mes pieds
Que l’immonde de mes mots se pare ou soit purgé,
Mais que voit l’oeil qui regarde depuis le trône ?
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Nulle réponse n’est vaine mais aucune ne me sied
Car alors que le monde répond à son démiurge,
Il rit et ne regarde même pas l’aumône.
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Echoué sur le parvis d’une église dorée,
Profane que je suis j’observe sans faire un bruit,
Puis-je entrer ou ne dois-je appeler?
On ne saurait déranger l’entité qui y vit.
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Que faire alors de ces flammes qui persistent à brûler
De leurs pâles reflets dans les bassins d’eau-de-vie ?
C’est dans cette étrange forêt dont s’efface l’orée
Que repose le scient, la tête sous le fruit.
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13/8/12