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Loin de son noble amant parti pour d’autres étoiles
La belle et fière rose préserve en son bocal
Un palais de lumière où filtre son parfum,
Ses beaux et fiers pétales mirent le firmament
Et proposent au vide bien tendres métamorphoses.
Elle n’est pas coutumière de contempler la faim,
Pourtant là est le terme dont elle n’a plus le goût –
Il quitte la terre ferme sans le moindre dégoût
Suivant le séraphin vers ses amours premières;
Et si l’âme est avide quand l’eau va à la toile
Voilà que l’univers attend avec patience
La rose sous son verre et l’heure de son essence.
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Il paraît, dit-on, qu’il y en a neuf. Voilà la dernière.
J’aime toujours autant ce que tu écris
Cest un plaisir de te lire
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