La Rose

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Loin de son noble amant parti pour d’autres étoiles

La belle et fière rose préserve en son bocal

Un palais de lumière où filtre son parfum,

Ses beaux et fiers pétales mirent le firmament

Et proposent au vide bien tendres métamorphoses.

Elle n’est pas coutumière de contempler la faim,

Pourtant là est le terme dont elle n’a plus le goût –

Il quitte la terre ferme sans le moindre dégoût

Suivant le séraphin vers ses amours premières;

Et si l’âme est avide quand l’eau va à la toile

Voilà que l’univers attend avec patience

La rose sous son verre et l’heure de son essence.

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Il paraît, dit-on, qu’il y en a neuf. Voilà la dernière.

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