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Un ange de papier, de musique et de nuit,
Aux ailes d’argent recouvertes de suie
Ne peut voler bien longtemps
Car la rouille du monde le rattrape à grand pas;
Il a beau chanter et se jouer de l’onde
Mais le sel toujours finit par piquer les yeux
Et ramener à la mer les secrets qu’elle contient.
Saoûle et terne, elle regarde; et si eux
Ne peuvent réparer le monde
Des orgues oeilleux à qui il appartient,
C’est au céleste enfant d’entamer le repas
Et de briser le pain de l’Homme nilpotent.
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Voguer entre deux eaux cause débat.