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Au détour d’une rue
Il y a une vie peut-être
J’ai croisé une ville,
J’ai rencontré la pluie;
Si elle n’était pas mienne
Elle coulait sur mon âme,
Je l’ai vue ruisseler
Sur tant de boutons
Et fleurir les espoirs
De milliers de cœurs;
Ceux qui l’ont fait tomber
Se rient de mes ébats
Avec maux et merveilles,
Ils m’ont offert le monde
Et n’ont rien demandé
Mais la contrepartie
S’est trouvée toute donnée :
Une éternité de moments
Où font écho les chœurs
Et filent entre mes doigts
Comme l’eau vive.
Il est temps de partir
Et de mourir un peu
Ce soir car vient demain,
Mais le sourire aux lèvres,
Les yeux dans les nuages,
Car je vous ai aimé
Bande de beaux humains.
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parfois un peu cliché, pas toujours totalement satisfaisant, mais bordel qu’est-ce que c’était bien !