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Sous la lumière rose
De l’astre coloré –
Inspirant non la prose
Mais de courts vers rimés –
Tous ces gueux, sans triomphe,
Privés de leur gaieté,
Sous les branches du romphe,
Ce haut ciel piqueté,
Pauvres spectres de peur,
Seuls, fantômes sceptiques,
Tentent de rebâtir
Leurs petits cœurs blessés,
Car nul ne veut partir
Et tout, derrière, laisser.
De changer l’existence
Privée de tout repère,
D’achever leur errance
En quête de leur père.
Dans ce maelström d’étoiles,
En secret vénéneux,
L’existence s’étiole
Par poison lumineux.
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