Symphonie n°5

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C’est à toi, ô lointaine reine,

Toi celle qui me cause tant

De sourds soupirs, de pâles peines,

Toi qui pour le temps d’un instant,

Sous ta couronne de lauriers,

De ta silhouette, habilement,

Étincelle furtivement

Et fait mon regard prisonnier,

Mais au coin de l’œil tu habites,

J’ai beau regarder et pourtant

Dans les angles morts tu t’abrites,

Ici et là, virevoltant;

Ombre chinoise en avant scène,

Horizon de mon univers,

C’est donc à toi, lointaine reine,

Que je dédie ces quelques vers.

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