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C’est à toi, ô lointaine reine,
Toi celle qui me cause tant
De sourds soupirs, de pâles peines,
Toi qui pour le temps d’un instant,
Sous ta couronne de lauriers,
De ta silhouette, habilement,
Étincelle furtivement
Et fait mon regard prisonnier,
Mais au coin de l’œil tu habites,
J’ai beau regarder et pourtant
Dans les angles morts tu t’abrites,
Ici et là, virevoltant;
Ombre chinoise en avant scène,
Horizon de mon univers,
C’est donc à toi, lointaine reine,
Que je dédie ces quelques vers.
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