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Elle est ici même quand elle n’est pas là,
Dans mon coeur à défaut de mes bras,
Et si le temps tourne à l’orage,
Si tout cela n’est qu’un mirage,
Je n’en ai cure, oui je m’en fous !
J’aurai beau être traité de fou,
Elle est si pure et je veux être à ses côtés,
Que ce soit un merveilleux rêve
Ou bien dans la dure réalité.
Je ne désire pas de trêve
J’ai suffisamment perdu, assez donné,
Laissez-moi mélancolique
Me replonger dans ces sentiments
Pour mille et une années.
Je ne suis peut-être qu’un alcolique,
Qu’un pauvre fou, un dément,
Mais je ne veux rendre au cosmos
La graine qu’il a semé en mon coeur,
Et si je dois être le colosse
Aux pieds d’argiles, pas de rancoeur…
J’aurai vécu cette douce tempête
Et ton souvenir, même au fil des siècles
Tournera en mon coeur, en un joyeux cercle,
Et me restera toujours ainsi en tête.
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Libéré, délivré des contraintes, l’anarchie est le prix de ma liberté !
Ouais, un poème plutôt libre pour le coup.
Moi je me suis bien amusé, à vous de juger…