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Je ne sais qui tu es, je ne sais d’où tu viens,
Mais au petit matin ton parfum me revient,
Nous ne nous rencontrâmes en cette unique nuit
Que quelques heures brèves mais vides d’ennui;
Tes cheveux courts et noirs ou bien blonds et bouclés,
Ta douce peau d’ébène au cent reflets d’albâtre
Et tes yeux couleurs ambre aux reflets bleu azur,
En une concoction goût doux-amer bâclé
Se mélangent et se lient sans jamais se combattre
Restant, au fil de mes rêves, dans l’embrasure
Du monde des songes et celui des mortels
Sans le seuil sacré ne jamais oser franchir
A vous donc mes amours, sacrifiées sur l’autel
De mon imaginaire, je dédie ces vers
Afin de vous libérer, de vous affranchir,
De mon esprit étroit – le ciel vous est ouvert !
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