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Les ciel est clair, les oiseaux chantent
Le vent est doux, la rosée fraîche,
L’odeur salée, un peu revêche,
De ma mer natale me hante.
En ce paysage immobile
La mort et la vie s’entremêlent
Tournant en rond – lent carrousel –
Avec une finesse habile.
Que fonde alors – précieux écume –
La belle et fugace richesse
Quand tombe la vieille tristesse
Que nul feu jamais ne rallume.
Un homme dort dans le grand lit
Du doux espoir qui, malicieux,
S’infiltre depuis les hauts cieux
Aux racines des pissenlits,
Les yeux fermés, le teint si pâle,
Ses lourds soupirs restent reclus
Dans ses lèvres sous le blanc châle;
Un homme dort, l’esprit n’est plus…
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Les yeux fermés, le teint si pâle,
Nul souffle ne s’échappe plus
De ses lèvres sous le blanc châle;
Un homme dort, esprit reclus…
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Avec fin alternative.