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Oh si tu savais mon frère
Tout le mal que ça me fait,
Oui si tu savais mon frère
Tout le banal que je sais,
Oh, si tu savais défaire
Ce noeud qui grandit en moi,
Mais il n’est pas fait de fer
Ce nouveau cheval de Troie,
Et si tu les voyais faire
Ces mains qui brisent ma foi
Non, tu ne pourrais te taire
Et laisser devenir roi
Le chagrin usant mes chaires,
Désespoir, mon noir émoi;
Mon âme dans les éthers,
Ma peau aux vives moirures,
Vois la fable délétère
Se parrant de cent dorures.
Oh si tu savais mon frère,
Si tu pouvais tout apprendre,
Oui si tu savais mon frère
Pourrais-tu donc me comprendre ?
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Oui.