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Viens, inconnu, et entend :
J’avais écrit un poème
Sur un voyageur d’antan
Un enfant de la bohème,
L’un de ces grands seigneurs du temps
Qui le cueillent comme on le sème,
Êtres que le Moment attend
Et qui avec tout Homme s’aime,
Un de ceux que monde sous-tend
Du premier au dernier quantième,
Je n’ai su dire de Satan
Ou d’Elohim, un vrai dilemme,
Il marqua mon esprit cent ans,
Un inlassable requiem
Au rythme de mon coeur battant,
Que le doute et l’envie parsèment.
Qu’est hui bien loin le printemps
Où, tel de vivantes gemmes
Voletant au fil du vent,
Je brodais ces jolis lemmes…
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