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Et la bobine tourne et tourne bien que plus lentement
Et les haut-parleurs crachent la même neige que l’écran
La large pièce s’est assombrie il y a déjà un moment
Mais le film compensait la sombreur imprégnant les rangs
A présent l’écran à retrouvé son originel blanc
Le générique n’est lors qu’un souvenir loin et distant
La musique s’est fondue dans la mécanique tournant
Et les lumières inondent à nouveau la salle à présent
Chaque spectateur a disparu pleurant ou souriant
Et pour les rouge rideaux il est aussi à présent temps
De doucement retomber de tout oublier et pourtant…
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Le projectionniste ne rêve que d’une chose.