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Aujourd’hui je t’écris depuis une lointaine
Et paisible retraite où coulent mes vieux jours,
Je regarde le ciel et admire la mer,
Non sans regret, sans peine, mais je noie mes cris
Car ci, et pour toujours, la douleur n’est soustraite
Par aucune eau amère d’un coeur artificiel,
Ceux-là, voyant ma penne, hissent en néo christ
Quelque idée abat-jour tracée de main distraite
Et donnent aux chimères allure de six ailes,
Moi, d’office conscrit – bannière puritaine -,
Ne tord et maltraite que des belles-de-jour,
Autel sacrificiel des plaisirs éphémères.
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Petit exercice de passe-passe avec les sons.