.
Ces battants aux fines gravures
Qui gardent l’entrée du mur
Se tiennent dignes : hauts et droits
Et ne s’ouvrent pour nul Homme
Qu’il soit simple badaud ou roi,
Qu’il supplie ou qu’il les somme,
Car aucun n’en a le pouvoir
Après l’ultime au revoir
Devant cet antique chambranle;
Mais lorsqu’enfin ils s’ébranlent,
S’ouvrant synchrones et boisés,
Un sentiment malaisé,
Né des enfers, descend du ciel
Et vous assaillit soudain
De maux singuliers et pluriels
Coulant en vos veines, ondins…
.